Les conférences passées
2024
L’Image à venir Pierre Apraxine.
Jean PODEROS, fondateur et directeur des Éditions courtes et longues, co-auteur des mémoires de Pierre Apraxine
la Vierge du chancelier Rolin
Par Sophie Caron, Conservatrice du patrimoine, Département des Peintures, Musée du Louvre.
Entrée au Louvre en 1800, peinte par Jan van Eyck se trouvait jusqu’alors à Autun, ville d’origine de son commanditaire, Nicolas Rolin, tout-puissant chancelier du duc de Bourgogne. Restaurée au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) entre 2021 et 2024, l’œuvre a retrouvé un éclat et une lisibilité depuis longtemps oubliées. L’étude matérielle du panneau a aussi permis d’aborder de nouvelles questions, en particulier liées à sa fonction, ou ses fonctions : il semble en effet que la Vierge du chancelier Rolin n’ait pas été prévue pour être immédiatement installée à Autun, mais, au moins dans une première phase de sa « vie d’objet », pour accompagner Rolin dans sa vie nomade de chancelier.
La vierge du chancelier Rolin (détail)
La vierge du chancelier Rolin (détail)
La vierge du chancelier Rolin (verso)
Profondément lié au Mâconnais dont il est originaire, Alphonse de Lamartine œuvre au développement de sa terre natale à travers le rôle politique qu’il exerce comme conseiller général et député. La conférence a mis en lumière son action en faveur du développement économique et social de Mâcon ainsi que le fervent hommage que lui rendront ses compatriotes.
Théophile Berlier
Avocat dans un cabinet d’affaires international, Hubert de Vauplane est aussi professeur à Sciences Po (Paris). Outre les nombreux ouvrages juridiques déjà publiés, il est aussi l’auteur d’ouvrages historiques et d’essais.
Théophile Berlier est une figure de Dijon. Une rue porte même son nom. Mais qui connait vraiment Berlier ?
Jeune avocat en 1789, Théophile Berlier est élu député de la Côte d’Or à la Convention nationale. Président de la Convention nationale, membre du Comité de salut public, puis député sous le Directoire au Conseil des Cinq-cents dont il devient aussi le président, substitut au Tribunal de Cassation, il est nommé par Bonaparte dans la première fournée des conseillers d’Etat au sein du Comité de législation et président du Conseil des prises.
Il est l’un des principaux rédacteurs du code civil, mais aussi du code pénal, du code d’instruction criminelle et d’autres codes, l’artisan de nombreuses lois, comme celle sur la création des Écoles de droit après la disparition sous la Révolution des facultés de droit. Régicide, il est exilé à Bruxelles d’où il ne reviendra qu’en 1830.
Théophile Berlier a fait partie de ce petit groupe d’avocats sous la Révolution qui ont pensé que seule la loi pouvait modifier en profondeur la société. Sa vision de la famille s’appuie sur une conception humaniste où la fraternité et l’égalité doivent remplacer l’organisation quasi-divine du pater familias. Sa vision de la société a tout simplement plus de 150 ans d’avance.
Cette conférence a évoqué le parcours de Théophile Berlier mais aussi les portraits d’autres révolutionnaires dijonnais que Berlier a pu croiser ou côtoyer dans ses fonctions à travers les collections du Musée des Beaux-Arts de Dijon.
A l’occasion de la conférence « Théophile Berlier et les autres révolutionnaires dijonnais à travers les œuvres du musée des Beaux-Arts de Dijon » par Hubert de Vauplane, le jeudi 10 octobre prochain, une séance de dédicace aura lieu le même jour à la librairie boutique du musée des Beaux-Arts à 16 h. Présentation du livre en cliquant ici
Tiziano Vecellio (Titian)). La conférence de Cédric Michon a malheureusement été annulée. Ce dernier étant souffrant, se voit dans l’obligation de reporter son intervention à une date ultérieure qui vous sera annoncée en temps voulu. Cédric Michon Professeur d’histoire moderne à l’Université de Rennes, Directeur des Presses universitaires de Rennes
Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s’impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d’un demi-siècle. Révolutionnant l’art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l’aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velázquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l’énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l’orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
Joyau en forme de cosse de genêt, Barcelone, Musée de la cathédrale. 1389.
Cette conférence nous a été présentée par Jean-Marie Guillouet, professeur d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Dijon.
Renouvellement des regards sur le XVe siècle européen.
Depuis fort longtemps maintenant, les historiens de l’art du XVe siècle européen ont été prisonniers d’une perspective qu’on pourrait qualifier de téléologique : la modernité renaissante issue des foyers italiens, bénéficiant secondairement de la centralisation progressive des États-Nations en construction, ne pouvait que supplanter les pratiques et les formes d’un monde médiéval flamboyant, nécessairement agonisant et appelé à disparaître. C’est ce scénario historique idéologiquement et politiquement construit, que cette communication a visé à remettre sur l’établi. On a proposé d’accompagner l’auditeur dans des cheminements de traverse parmi les œuvres, les hommes et les lieux de l’art du XVe siècle européen et on lui a proposé quelques grandes perspectives problématiques, quelques angles d’analyse pouvant servir à mieux comprendre les tensions traversant ce moment capital, afin de mieux saisir ce qui fait le caractère unique et complexe de cette mutation essentielle de l’histoire de l’art occidental.
Maître de la Crucifixion de Blaubeuren, d’après Albrecht Dürer, Le Martyre des Dix Mille, vers 1500, peinture à l’huile sur bois (résineux) © JP Bellavoine/Ville de La Fère.
Cette conférence nous a été présentée par Amandine Royer, co-commissaire de l’exposition.
Musée français conservant le plus bel ensemble de peintures de Lucas Cranach l’Ancien après le Louvre, le musée de Besançon se devait d’accueillir l’exposition consacrée aux peintures germaniques des collections publiques françaises pour la période allant de 1500 à 1550. La conférence nous a présenté d’abord le parcours de l’exposition, mais aussi la manière dont les commissaires ont travaillé pour le concevoir, et le rôle que joue l’exposition dans la redécouverte d’un pan de l’histoire de l’art européen qui reste méconnu du public français.
Martin Schongauer, Volets du Retable d’Orlier : Annonciation, 1475-1480, huile sur bois (tilleul) © Musée Unterlinden, Colmar. Photo : Christian Kempf.
Cette conférence est une présentation du parcours et des œuvres phares de l’exposition Couleur, Gloire et Beauté, volet colmarien du triptyque d’expositions consacré aux peintures germaniques des collections publiques françaises, par les co-commissaires Camille Broucke, directrice du Musée Unterlinden et conservatrice de l’art ancien, et Magali Haas, documentaliste scientifique et responsable des collections d’arts graphiques.
L’exposition de Colmar est conçue en écho aux collections de peintures anciennes du Musée Unterlinden et est donc centrée sur le territoire du Rhin supérieur entre 1420 et 1540. Ce territoire s’étend de part et d’autre du Rhin, qui ne constitue alors pas une frontière et abrite des villes riches, au grand dynamisme économique : Bâle, Colmar, Fribourg-en-Brisgau, Strasbourg qui constituent autant de grands centres de production artistique.
Elle invite à une exploration matérielle, historique et stylistique d’un ensemble significatif et cohérent d’œuvres peintes et produites dans cette région à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance. Elle donne à ses visiteurs des clés de compréhension sur la manière dont ces œuvres étaient techniquement réalisées, sur leurs fonctions et sur les rapports entre les artistes, leurs ateliers et les commanditaires. Elle s’attache également à mettre en exergue les changements qui se sont opérés au fil des décennies dans les goûts des commanditaires et dans les propositions des artistes et donne à voir les résultats du programme de recherche : œuvres redécouvertes, réattribuées, regroupées…
Vue du Comité scientifique du programme, composé de spécialistes du domaine allemands, suisses et français, au musée Unterlinden de Colmar en avril 2022, copyright DR
L’exposition « Maître et merveilles » visible tout l’été 2024 au musée de Dijon est le résultat, avec deux autres volets dans les musées de Besançon et Colmar, d’un projet de recherche mené à l’INHA entre 2019 et 2023. Il visait à recenser et étudier les peintures créées dans la partie germanophone du Saint Empire romain germanique au Moyen Age et à la Renaissance, et conservées sur le sol français. Isabelle Dubois-Brinkmann, responsable du programme et co-commissaire des trois expositions de Dijon, Colmar et Besançon, nous a présenté lors de cette conférence, les coulisses de ce programme et ses réalisations, actuelles et futures.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon conserve une collection exceptionnelle de peintures suisses et allemandes. L’exposition Maîtres et merveilles, l’un des volets du triptyque consacré aux peintures germaniques en 2024, s’appuie sur cette singulière richesse et entraîne les visiteurs dans l’une des périodes les plus fascinantes de l’histoire de l’art occidental, le XVe siècle, à la découverte des peintures produites dans l’ancien territoire du Saint Empire. L’exposition raconte la place qu’occupaient ces œuvres à la fin du Moyen Âge, leurs usages, leurs particularités iconographiques et matérielles ; elle se conclut par un panorama des styles et des différents foyers de création, invitant à l’enquête sur des « maîtres » souvent tombés dans l’anonymat. Conservatrice au musée des Beaux-Arts et co-commissaire de l’exposition, Lola Fondbertasse a présenté les œuvres de la collection, l’actualité scientifique qui leur est liée, et la genèse de cette exposition.
Claude Gillot, Les deux carrosses, autour de 1695, plume et encre noire, relevées de lavis de sanguine, 16 x 21 cm, Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques,
Parodies, farces et arlequinades, improvisations de foire et scènes de sorcellerie font de Claude Gillot (1673-1722) un artiste de la satire et des arts du spectacle. Dessinateur et graveur de talent, mais peintre plus rare, il doit sa renommée de son vivant à l’originalité de ses œuvres et à la singularité de son style, dont la liberté de ton s’identifie aux années de la Régence.
En retenant l’artiste comme l’un des premiers maîtres d’Antoine Watteau, puis de Nicolas Lancret, l’histoire de l’art a permis à son nom de ne pas sombrer dans l’oubli. L’exposition présentée au musée Magnin de Dijon vise à rendre justice à celui que d’aucuns considèrent comme « le père de l’école française du XVIIIe siècle ». Originaire de Langres, d’une famille où « tout le monde peint ou brode », Gillot va mener une carrière parisienne indépendante et solitaire, en marge des derniers grands chantiers royaux. Ses innombrables dessins témoignent de la diversité de ses domaines d’activité : le théâtre et l’opéra, l’illustration et le costume ainsi que la décoration intérieure, sans oublier les sujets religieux qu’il dessine « jusqu’au bord du tombeau ». Mais son attrait pour les scènes de la comédie italienne, avec ses pantomimes acrobatiques et ses figures travesties, demeurent au cœur de son œuvre.
Par Hélène Meyer, Conservateur général au Département des Arts graphiques du musée du Louvre, dans le cadre de l’exposition Claude Gillot. Comédies, fables & arabesques, présentée au musée national Magnin du 21 mars au 23 juin, en collaboration avec GrandPalaisRmn, sur un projet original du musée du Louvre, et avec son concours exceptionnel.
Faïence et Vin, de la table des princes à la taverne du peuple 1640-1863, par Jean Rosen, directeur de recherche émérite CNRS. Comme dans d’autres pays, mais tout particulièrement en France, le vin fait partie intégrante de la culture depuis des temps très anciens. Aborder les différents aspects de sa consommation sur le temps long par le biais d’une céramique décorée spécifique, la faïence, apporte un éclairage original et édifiant sur son histoire. Lire la suite…
Portrait de Victor Collin de Plancy en uniforme d’ambassadeur
Découvrir le pays du matin calme : les collections coréennes en France au XIXe siècle. Par Stéphanie Brouillet, conservatrice du patrimoine, conseillère pour les musées à la Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire. Ouverte plus tardivement et brièvement au commerce avec l’Occident, la Corée est moins représentée que la Chine ou le Japon dans les collections françaises. Raison de plus pour découvrir dans l’exposition À portée d’Asie la mission de Charles Varat (1842-1893) et, à sa suite, s’intéresser à de nombreux aspects de la culture coréenne…
Quelques clichés et un résumé de la conférence transmis par Stéphanie Brouillet
2023
Edouard Chavannes
Une collection originale : les estampages chinois d’Édouard Chavannes (1865-1918) par Jean-Pierre Drège, directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études.
Quelques clichés et un résumé de la conférence transmis par Jean-Pierre Drège.
À portée d’Asie. Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique (1750-1930) : les partis-pris de l’exposition du musée des Beaux-Arts de Dijon, par Catherine Tran-Bourdonneau, Conservatrice du patrimoine, responsable des collections extra-européennes du musée des Beaux-Arts de Dijon et Pauline Guyot, chargée d’études et de recherche à l’INHA, en charge du programme « Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France. 1700-1939 »
Bol impérial à décor floral, Chine, g (1821-1850) Dijon, Musée des Beaux-Arts, © Musée des Beaux-Arts de Dijon / François Jay.
Dans la peau d’un collectionneur au XIXe siècle : Les porcelaines chinoises d’époque Qing (1644-1911), par Pauline D’Abrigeon, Conservatrice en charge des collections chinoises à la Fondation Baur, Musée des arts d’Extrême-Orient à Genève.
Résumé par Pauline D’Abrigeon
Le goût pour les porcelaines orientales et les laques à Paris au XVIIIe siècle. Par Vincent Bastien, docteur en Histoire de l’art.
Quelques clichés et un résumé de la conférence transmis par Vincent Bastien.
Les ordres de la Toison d’Or et de Saint Michel : entre rivalité et inspiration. Par Tom Dutheil, Conservateur-adjoint au Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie.
Quelques photos de la conférence transmises avec l’autorisation de Tom Dutheil.
Tabatière
La tabatière Choiseul : récit d’une enquête. Par Michèle Bimbenet-Privat, Conservateur général honoraire au département des objets d’art, musée du Louvre.
Quelques photos de la conférence transmises avec l’autorisation de Michèle Bimbenet-Privat
Introduction à l’exposition Sarah Bernhardt (1844-1923) : et la femme créa la star. Par Stéphanie Cantarutti, Conservateur en chef, responsable des peintures XIXe siècle au Petit Palais.
Présentation de l’exposition de matisse et les années 30 à l’Orangerie, découvrir et prolonger. ¨Par Isabelle Bryard, conférencière en histoire de l’art et plasticienne-intervenante.
Munch, un poème de vie, d’amour et de mort, par Estelle Bégué, chargée d’études documentaires, Documentation des peintures, Direction de la Conservation et des Collections Établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing.
De l’acquisition à la restauration : la redécouverte du panneau de Sainte Catherine d’Alexandrie de Grégoire Guérard par Sandrine Champion, Conservateur en chef du patrimoine, responsable du pôle Valorisation des collections chargée des collections XVIe et XVIIIe siècles, Musée des Beaux-Arts de Dijon et Sophie Deyrolle. C’est une véritable enquête que nous ont fait vivre Sandrine Champion. Il s’est agi de traquer un panneau de Grégoire Guérard convoité par le musée de Dijon pour compléter sa collection. Ce panneau a été cherché, trouvé, acquis chez un commissaire-priseur par préemption, puis identifié comme provenant de Commarin, comparé au panneau central se trouvant dans l’église de Plombières, et finalement restauré dans les écuries de Versailles.
Dans l’œil de Vieira da Silva par Naïs Lefrançois, Conservateur du patrimoine, chargée des collections XIXe siècle et Agnès Werly, Conservateur du patrimoine, chargée des collections XXe et XXIe siècles, Musée des Beaux-Arts de Dijon. Nous sommes sûrs que Pierre et Kathleen Granville se sont réjouis au vu de la belle exposition qui a honoré leur grande amie Maria Helana Vieira da Silva. Cette exposition plus importante que celle de Marseille comprend des œuvres majeures, bien représentatives de la production de l’artiste.
Camille Alaphilippe (1874-1941 ?), de l’Art nouveau à l’Art déco, parcours d’un sculpteur à la fin du XIXe siècle. Par Florent Allemand, Elève-conservateur à l’Institut National du Patrimoine. Un artiste que la plupart d’entre nous a découvert, et qui mérite de l’être.
2022
Le cabinet chinois d’un amateur dijonnais, Jean-Baptiste Jehannin de Chamblanc (1722-1797), par Catherine Tran-Bourdonneau, Conservateur du patrimoine, chargée des collections extra-européennes, Musée des Beaux-Arts de Dijon. La quantité, la qualité et la variété des collections de ce cabinet était étonnante.
Amour, guerre et beauté, des ducs de Bourgogne aux Habsbourg par Magali Briat-Philippe, Conservatrice en chef, responsable des patrimoines, Monastère Royal de Brou, Bourg-en-Bresse. Une très belle exposition au monastère de Brou a rassemblé un grand nombre d’œuvres intéressantes concernant notre famille ducale, et ses descendants.
Le Musée Unterlinden à Colmar : 170 ans d’histoire des bâtiments et des collections autour d’un chef d’œuvre de l’histoire de l’art : le retable d’Issenheim, par Frédérique Goerig-Hergott, Conservatrice en chef du patrimoine, Directrice des Musées de Dijon
La bacchante de Félix Trutat
Entre Vénus et Olympia, La Bacchante de Félix Trutat, actualité de la recherche après la restauration du tableau. Par Naïs Lefrançois, Conservateur du patrimoine, chargée des collections XIXe siècle, Musée des Beaux-Arts de Dijon
Le nouveau musée de la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu, par Hélène Tromparent-de-Seynes, Conservateur honoraire du patrimoine.
De la peinture impressionniste américaine à Georgia O’Keeffe, par Alexis Drahos, Docteur en histoire de l’art, conférencier.
Vivre luxueusement dans le Paris des Lumières : marchands merciers, marchands d’étoffe et marchandes de mode, par Pascale Gorguet Ballesteros, Conservateur en chef du patrimoine, en charge des départements costumes XVIIIe et poupées, Palais Galliera, Musée de la Mode, Paris. Encore un sujet sur la mode qui nous a permis d’approfondir un peu cet aspect intéressant de l’histoire de l’art.
Antoine Watteau : peintre de mode à la mode, par Axel Moulinier, Doctorant en histoire de l’art, École du Louvre, Paris, Université de Bourgogne, Dijon. Un joli écho à la belle exposition sur la mode présentée au musée des Beaux-Arts.
« Les grands collectionneurs de dessins ». Aperçu des plus grandes collections de dessins en Europe de la Renaissance à nos jours, par Laurence Lhinares, Conservateur à la Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris, et chargée de recherches au département des Arts graphiques du Musée du Louvre.
La peinture américaine du néoclassicisme à la peinture de l’Hudson River, par Alexis Drahos, Docteur en histoire de l’art, conférencier.
Le Musée de la Romanité : un nouvel écrin pour les collections archéologiques de Nîmes, par Dominique Darde, Conservateur en chef du patrimoine, Conservateur du musée de la Romanité de Nîmes.
Les collections islamiques du Musée des Beaux-Arts de Dijon, par Catherine Tran-Bourdonneau, Conservateur du patrimoine, chargée des collections extra-européennes, Musée des Beaux-Arts de Dijon.
François Pompon et la sculpture animalière, par Catherine Gras, Conservateur honoraire du patrimoine.
Les États de Bourgogne, par Claire Grebille, guide-conférencière.
Les œuvres de la collection Cini en commémoration des 70 ans de la fondation Cini de Venise, par Claire Joncheray, guide-conférencière.
Picasso à l’image, le nouvel accrochage des collections du Musée national Picasso à Paris, par Joanne Snrech, Conservateur des peintures, Direction des collections, de la production et de la médiation, Musée national Picasso à Paris.
2021
Antoine Coysevox, le sculpteur du Grand Siècle, par Alexandre Maral, Conservateur général du patrimoine, Chef du département des sculptures, Directeur du Centre de recherche, Château de Versailles.
Le musée Magnin : de la collection privée au musée, par Sophie Harent, Conservateur en chef du patrimoine, Directrice du musée Magnin à Dijon.
La sculpture bourbonnaise entre Moyen Âge et Renaissance, par Maud Leyoudec, Conservatrice du patrimoine, Directrice du musée Crozatier et du Pays d’art et d’histoire du Puy-en-Velay.
La vierge du chancelier Rolin (Jan van Eyck)
Miroir du Prince, la commande artistique de Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, par Brigitte Maurice-Chabard, Conservatrice en chef, Directrice des musées de Chalon-sur-Saône.
Retrouvez quelques photos et propos sur cette conférence.
Les Adam. Une dynastie au service de la sculpture, par Pierre-Hippolyte Pénet, Conservateur du patrimoine, Chargé des collections XVe-XVIIIe siècles, Palais des Ducs de Lorraine à Nancy.
La démarche archéologique et l’art contemporain, par Claire Joncheray.
Utopies et architecture : les expositions universelles, par Claire Grebille
Nicolas de Staël
Nicolas de Staël et le séjour en Provence, par Claire Joncheray. Nicolas de Staël est un peintre dont la partie la plus intense de sa carrière et de son travail artistique a duré 12 ans. L’originalité de son style se trouve dans la maçonnerie de la couleur. Son séjour au Lavandou et à Bormes-les-Mimosas en juin 1952 est une période charnière par la quantité de dessins et de tableautins qu’il a réalisés et par le renouveau de sa palette de couleur. Dans sa correspondance, on apprend qu’il fait très chaud, que le jardin embaume, que sa boîte à couleurs est pleine de sable. Il définira une autre vision des couleurs avec le fameux « cassé-bleu », selon l’expression donnée par René Char quand les couleurs semblent complètement transformées par la puissance de la lumière.
Retrouvez quelques photos et propos sur cette visioconférence
Femme et dame, entre idéal et réalité : la survivance d’un féminin fantasmé, par Audrey Pennel, docteur en Histoire de l’Art médiéval.
La fabrique des collections 2010 – 2020, par Catherine Tran-Bourdonneau.
La collection des arts graphiques et les opérations de récolement, par Myriam Fevre.
Claude-Nicolas Ledoux, Salines d’Arcs-et-Senan
Utopies et architecture au siècle des lumières, par Claire Grebille
Retrouvez quelques photos de cette visioconférence
2020
Le musée Magnin : de la collection privée au musée, par Sophie Harent, Conservateur en chef du patrimoine, Directrice du musée Magnin à Dijon.
Bouddha, la légende dorée, par Thierry Zephir, Ingénieur d’études au musée Guimet, enseignant à l’école du Louvre.
Les amis collectionneurs de dessins de His de la Salle, par Laurence Lhinares, Chargée de recherches au département des Arts graphiques du musée du Louvre.
Greco (1541-1614). Inventions, variations, par Charlotte Chastel-Rousseau, Conservatrice au musée du Louvre chargée des peintures espagnole et portugaise (XVIe-XIXe), collections Beistegui et Victor Lyon.
Le musée de la Romanité : un nouvel écrin pour les collections archéologiques de Nîmes, par Dominique Darde, Conservateur du musée de la Romanité.
La sculpture bourbonnaise entre Moyen Âge et Renaissance, par Maud Leyoudec, Conservatrice du patrimoine, Directrice du musée Crozatier et du Pays d’art et d’histoire.
Un musée à vivre, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, par Nicolas Surlapierre, Directeur des musées de Besançon.
Luca Giordano, un peintre à redécouvrir, par Arnauld Brejon de Lavergnée, Conservateur général du patrimoine honoraire
Quelques tableaux de Luca Giordano présentés avec son autorisation, par Arnauld Brejon de Lavergnee
Jean Jouvenet (1644-1717), peintre de Louis XIV, par Christine Gouzi, Professeur d’histoire de l’art, Paris, Sorbonne-Université.
2019
Le mécénat de Marguerite d’Autriche princesse bourguignonne et la renaissance du Monastère royal de Brou, par Pierre-Gilles Girault, Conservateur en chef du patrimoine, chef d’établissement, Monastère royal de Brou.
Incursion dans le monde de la tapisserie d’Aubusson au XXe siècle, par Bruno Ythier, Conservateur de la Cité de la Tapisserie, Aubusson.
Jean-Jacques Lequeu (1757-1826): rêveries d’un architecte solitaire, par Laurent Baridon, Professeur d’histoire de l’art contemporain Université Lumière Lyon 2.
Henri II. Renaissance à Saint-Germain-en-Laye, par Hilaire Multon, Conservateur général du patrimoine, Directeur du Musée d’archéologie nationale, domaine national de Saint-Germain en Laye.
Garnier, Carpeaux et l’Opéra de Paris, par Gérard Fontaine, Docteur en philosophie et esthétique, Sorbonne Paris I.
Les sculptures des jardins de Versailles, un patrimoine d’exception, par Alexandre Maral, Conservateur général du patrimoine, chef du département des sculptures, Château de Versailles
Franz Marc – August Macke. L’Aventure du Cavalier Bleu, par Sarah Imatte, Conservatrice du patrimoine, Musées d’Orsay et de l’Orangerie à Paris
Louis-Philippe et Versailles, par Valérie Bajou, Conservateur en chef, Château de Versailles.
Naissance de la sculpture gothique. Une « impossible exposition » au musée national du Moyen Âge, par Damien Berné, Conservateur, Musée de Cluny – Musée national du Moyen Âge, Paris.
L’orfèvrerie allemande de la Renaissance dans les musées français : une découverte, par Michèle Bimbenet-Privat, Conservateur général au département des Objets d’art, Musée du Louvre.
Mackintosh, l’étoile filante de l’Art Nouveau, par Stéphane Laurent, Historien de l’art, Université Panthéon-Sorbonne, Paris.
L’invention de François Ier par la peinture du XIXe siècle, par Cédric Michon, Professeur d’histoire moderne à l’Université de Rennes, Directeur des Presses universitaires de Rennes
Incursion dans le monde de la tapisserie d’Aubusson au XXe siècle, par Bruno Ythier, Conservateur de la Cité de la Tapisserie, Aubusson.
Langres à la Renaissance, par Olivier Caumont, Directeur de la Culture, Conservateur des musées de Langres
La restauration du tombeau de Philippe Pot, par Sophie Jugie, Directrice du département des Sculptures, Musée du Louvre.
Une certaine idée de l’Italie : la collection Campana, par Laurent Haumesser, Conservateur en chef, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Musée du Louvre.