
Châtillon-sur-Seine Mussy-sur-Seine
Mercredi 28 mai 2025

Mercredi 28 mai 2025, 36 amis des musées prirent la direction de Châtillon sur Seine, malgré un détour par Paris… (enfin les sources de la Seine qui sont la propriété du département de la Seine) et un passage par Coulmier le sec… sous la pluie.

Le groupe parvint au Musée du Pays Châtillonnais à 10 h pour 2 heures de visite qui ont paru très courtes tant il y a de trésors dans cette ancienne abbaye Notre Dame reconvertie en hôpital puis en Musée depuis 2009 !
Sa collection ornithologique a été constituée au XIXème par l’avocat, naturaliste, ornithologue Fernand Daguin.
Une salle est consacrée au maréchal Marmont, duc de Raguse, qui reçut son premier bâton de Napoléon 1er qu’il trahit en 1814 puis le second sous la restauration. Il ne parvint pas à mater la révolution de 1830.
Une vitrine abrite des bois gravés à thème religieux datant de la Contre-Réforme (mi XVIème-mi XVIIème)
Mais les 2 « Jocondes » du musée sont le trésor de Vix bien sûr et le trésor de Vertault.















Après un copieux repas bien mérité, l’église St Vorles située sur une hauteur dont il reste des vestiges des fortifications nous accueillit. Elle appartenait aux Ducs de Bourgogne et s’appelait Chaumont alors que la ville basse : le Bourg était aux évêques de Langres. St Vorles aurait sauvé un enfant des flammes en manifestant un extraordinaire don d’ubiquité et de bilocalisation. Le jeune futur St Bernard lui-même se sentant seul, demanda la protection de la Vierge qui lui offrit quelques gouttes de lait de son sein (le miracle de la lactation) ; une de ses vertèbres est conservée dans un reliquaire. Une spectaculaire « Mise aux tombeau » grandeur nature commandée par les Cordeliers à un atelier champenois rappelle celle de Chaource. Elle est désormais attribuée à Claude Bornot.
Notre périple se poursuivit à Mussy sur Seine, ancienne résidence d’été des évêques de Langres ce qui explique la taille de la collégiale construite d’un seul tenant en moins de 30 ans ! La partie restaurée est absolument magnifique. Après avoir admiré le Christ aux liens (1609), les gisants de Guillaume et Jacquette de Mussy, St Jean Baptiste…le groupe put accéder à la charpente restaurée en gravissant 80 marches !
Au retour, le mémorial du Général Comte Bossak fut aperçu peu après Darois. Commandant d’une brigade de l’armée des Vosges sous les ordres du général Guiseppe Garibaldi, il fut mortellement blessé à cet endroit en prenant part à la 3ème bataille de Dijon le 21 janvier 1871.
Un grand merci fut adressé à nos organisatrices : Christiane et Sylvie pour ce bon moment culturel !
Christian Beaulat






