

Mon coup de cœur pour cette écuelle
Avec ses élégantes oreilles rocailles, cette écuelle en argent dijonnaise réalisée en 1758-1759 nous rappelle une époque révolue où l’on faisait grand cas des bouillons. Bien avant que les diététiciens de notre époque en redécouvrent les vertus, le bouillon constituait la base de la collation du matin et de la plupart des régimes alimentaires qui accompagnaient souvent les prescriptions des médecins.
Claude Grapin
argent repoussé, ornée de deux oreilles plates découpées et ciselées de volutes à décor asymétrique, cannelures et feuillages avec un fond maté, Dijon, 1758-1759. Don de la Société des Amis des Musées de Dijon en 1995. © musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay.
Hauteur : 4,9 cm ; Largeur avec oreilles : 32 cm ; Diamètre : 18 cm.
Poinçon sur le bord, 4 poinçons :
– Maître orfèvre : écu couronné aux armes de la Ville de Dijon portant en pointe un chat assis
– Communauté de Dijon, 1758-1759 : lettre F couronnée
– charge de Dijon, 1744-1768 : lettre P couronnée
– Décharge de Dijon, 1751-1752 : une tête de cheval (?)
Poinçon sur les oreilles, 2 poinçons :
– Le maître orfèvre
– petite garantie, Paris 1838 : une tête de sanglier.