Charles LAPICQUE

Confrontation

1982. Auteur : Lapicque Charles. Feutres et crayon violet sur papier blanc Hauteur : 27,2 cm ; Largeur : 21 cm, Inv. 2009-6-5

La ligne continue est familière à Lapicque. C’est elle qui permet d’unir – en les reliant – les éléments et les différents règnes, comme dans les pierres de Bréhat qui deviennent des enlacements humanoïdes (le musée en possède deux exemples). L’entrelacs, bien présent dans l’art graphique en France depuis le surréalisme, est une manière pour les artistes de mêler la part inconsciente et celle de la maîtrise, l’aléa et la construction. La ligne continue est sans doute aussi chez un homme qui aspire à embrasser les différents champs de la connaissance – de la science à la philosophie – de la vie – du sport à la musique – et des éléments – de la mer aux animaux -, une tentative de (re)trouver l’unité fondamentale de toute chose.

Ce dessin, qui use d’un matériau souvent utilisé par les enfants et évoque les métamorphoses entre l’humain, l’animal et le végétal, porte le spectateur vers l’univers du conte fantastique. L’artiste développe la même licence à l’égard des usages de la couleur et du dessin que dans des peintures comme « Le Tigre des Ming » également conservée au musée. (Notice de Rémi Cariel, 2009)

Don de Norbert Ducrot-Granderye par l’intermédiaire de la Société des Amis des Musées de Dijon, 2009 © ADAGP, Paris 2017 / © photo François Jay

  • Auteur
    Charles LAPICQUE
  • Musée dans lequel l’œuvre est exposée
    Musée des Beaux-Arts de Dijon
  • Date
    1 janvier 2009